Historique des chemins de St-Jacques de Compostelle

Historique des chemins de St-Jacques de Compostelle

Vers 1140, dans le premier Guide du Pèlerin connu, Aymeri PICAUD, chanoine de Parthenay, définissait les quatre principales voies empruntées par les pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle. Elles passaient à ses yeux par :

  • Saint-Gilles du Gard, la voie d’Arles (via Tolosana)
  • Notre-Dame du Puy, la voie du Puy (via Podiensis)
  • Sainte-Marie Madeleine de Vézelay, la voie de Vézelay (via Lemovicencis)
  • Saint-Martin de Tours, la voie.de Tours (via Turonensis)

Elles étaient « grandes » d’abord sans doute parce qu’elles étaient les plus parcourues et qu’elles partaient de très grands sanctuaires, ou bien y passaient. Ce guide décrit les chemins de Saint-Jacques, cite les étapes et les noms des villes et bourgs sur le chemin. Il évoque les noms des contrées que traverse le chemin de Saint-Jacques et caractères de leurs habitants. Ces quatre voies confluent vers le département des Pyrénées Atlantiques. La voie de Tours est le chemin le plus occidental des quatre il est aussi appelé le Grand Chemin. C’est celui qu’a emprunté le chanoine Aymeri PICAUD.