Pourquoi ?

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Tradition historique d’accueil d’Arancou

Le gîte-étape communal permettra au village d’Arancou de renouer avec son histoire et la raison de son existence. C’est le chemin de Saint-Jacques de Compostelle qui a fait Arancou.

En effet, au XIIème siècle, sur cette terre de pâturages, a été édifié un prieuré-hôpital, l’Espitau et sa chapelle. Devant l’affluence des pèlerins un deuxième hôpital a du être construit : l’Espitau-Nau.

Les statuts de Ronceveaux de 1287 mentionnent ce deuxième hôpital qui est élevé au rang des commanderies avec à sa tête, un commandeur de l’ordre des Augustins. Cet important rassemblement de pèlerins est du à la position géographique d’Arancou. En effet, le Royaume de Navarre commençait après la traversée du ruisseau Lauhirasse qui sépare les villages d’Arancou et de Bergouey

Éprouvés physiquement par trois à quatre jours de marche dans les marais des Landes et inquiets de leur future rencontre avec les basques et les navarrais (voir le récit terrifiant d’Aymeri Picaud), les pèlerins « se refaisaient une santé » dans les hôpitaux d’Arancou.

Aujourd’hui, en ce début du XXIème siècle, la commune doit faire face, avec les moyens du bord, à la demande de plus en plus importante de pèlerins désireux de faire étape à Arancou. L’accueil est assuré par deux personnes bénévoles : la secrétaire de mairie (aux heures d’ouverture de la mairie) et la trésorière de l’association qui réside en face de l’église. Un hébergement sommaire est proposé au rez-de-chaussée de la mairie (2 euro la nuit) avec douche à la salle de sports 300 mètres plus loin (2 euro la douche). Pour 5 euro, un repas froid et complet est fourni.

Arancou, entre Paris et St-Jacques de Compostelle

Lorsque le pèlerin prend le départ de la Tour Saint-Jacques de Paris, il sait que plus de 1600 kilomètres de chemin le séparent de l’arrivée à Santiago…

En arrivant à Arancou, une fresque gravée sur le mur du gîte communal , lui indiquera qu’il vient d’effectuer la moitié de son périple et qu’il lui reste à parcourir 830 kilomètres pour parvenir à son but. En effet cette étape entre Sorde l’Abbaye et Ostabat se situe à mi-distance entre Paris et Saint-Jacques de Compostelle.

Outre la qualité de l’hébergement proposé, l’argument publicitaire qui sera utilisé pour faire la promotion du gîte d’Arancou sera basé sur ces deux éléments : la tradition millénaire d’accueil du village et sa position géographique centrale entre Paris, point de départ, et Saint-Jacques de Compostelle, point d’arrivée.